Aujourd’hui j’inaugure une nouvelle catégorie de posts, consacrée au zéro déchet. Un sujet qui me tient particulièrement à coeur. C’est pour moi, avec la diminution de notre consommation de produits animaux, l’une des pierres angulaires de tout cheminement vers un mode de vie plus responsable. Et c’est pourquoi j’ai décidé de lui dédier une rubrique entière, afin de pouvoir lui allouer le temps et l’espace nécessaire. Le premier opus de cette saga est dédié au voyage.
En effet, si la plupart d’entre nous avons intégré les bases du zéro déchet dans nos vies quotidiennes, une fois en vacances il n’est pas toujours aisé de garder les bonnes habitudes.Que ce soit par ignorance ou par manque d’envie, nous avons tous tendance à opter pour la solution de facilité une fois sortis de notre train-train quotidien.
Après avoir expérimenté les difficultés du voyage en mode zéro déchet lors de notre périple de deux mois au Canada et en Asie, j’ai eu envie de vous partager mon expérience.
Voyager responsablement, c’est laisser la moindre empreinte possible sur les lieux que nous visitons, et la planète en général. Et cela passe d’abord par limiter au maximum ses déchets.
Limiter ses déchets c’est important dans la vie de tous les jours mais ça l’est tout autant, voire plus, lorsque l’on est loin de chez soi.
Pourquoi me direz-vous?
D’abord, parce que sur la route et loin de nos petites habitudes nous aurons tendance à générer encore plus de déchets que de coutume. Couverts, gobelets et autres éléments de vaisselle jetable, plats à emporter etc. Ne pas pouvoir cuisiner chez soi ou faire ses achats dans nos magasins habituels, engendre vite, si l’on n’y prête pas attention, un amas de déchets supplémentaires. L’idée lorsque l’on part à la découverte de nouveaux horizons n’est pas de produire encore plus de résidus que d’habitude, vous en conviendrez.
Ensuite, parce que selon le(s) pays où vous vous rendez le système de recyclage et de gestion des déchets n’est en général pas le même que chez vous. Il peut parfois être plus performant, comme en Suisse, ou au contraire bien plus chaotique voire quasimment inexistant. C’est le cas par exemple de la plupart des pays d’Asie où nous avons voyagé récemment.
Ainsi, sachez qu’au Vietnam, seul 10% du plastique collecté est recyclé. Qui plus est, dans de nombreux endroits du pays le système de collecte est en réalité inexistant. En l’absence de containers municipaux les gens jettent donc tout simplement leurs déchets là où ils le peuvent: fleuves, champs, rue etc. La prochaine fois que vous acceptez une noix de coco avec une paille en plastique dans un petit bouiboui sur le bord de la route, songez-y. Il y a de fortes chances que, faute d’alternative, elle finisse directement dans l’Océan.
Ce post est donc pensé comme un petit guide pratique à l’usage du voyageur responsable. Je vous y donne les bases d’un voyage zéro-déchet pour que vos vacances restent un moment de détente sans que vous ayez pour autant besoin de jeter toutes vos bonnes habitudes à la poubelle.
Au vu de l’ampleur du sujet j’ai décidé de scinder cet article en deux. Le premier épisode se centre sur les produits d’hygiène et cosmétiques.
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Avec la pratique, j’ai découvert que voyager avec des produits d’hygiène zéro déchet c’était finalement beaucoup plus pratique.
Embarquer avec soi des produits majoritairement solides cela permet d’abord d’alléger sa valise. Un produit solide dure généralement plus longtemps que son équivalent liquide, ce qui permet d’empaqueter des quantités moindres pour la même durée d’utilisation. Certains produits zéro déchet sont, qui plus est, multi-usage, comme le savon de Marseille. Cela permet d’emporter avec soi moins de produits.
Si l’on voyage avec des produits solides en avion cela veut aussi dire ne pas être restreint par la fameuse loi des 100ml sur les bagages cabines. Par exemple, étant partis près de deux mois en voyage, il nous aurait été impossible de prendre avec nous dans l’avion assez de shampoing liquide pour toute la durée du voyage. Et, pour avoir eu nos valises égarées au retour, je peux vous assurer qu’il est parfois utile d’avoir des produits de première nécessité à portée de main.
Enfin, c’est aussi s’éviter les petits désagréments qui peuvent parfois survenir lors du transport de produits liquides. Un bouchon qui se dévisse et voilà votre trousse de toilette pleine de gel douche.
◦ Les savons solides, nos meilleurs alliés en voyage ◦
Remplacer shampoing et autres savons liquides, c’est pour moi l’un des premiers gestes à adopter si l’on veut voyager zéro déchet. C’est aussi l’un des plus faciles, même pour les novices.
Les options sont pléthores et il y en a pour tous les goûts.
Personnellement, j’embarque avec moi les produits suivants:
■Un savon de Marseille.
C’est pour moi un indispensable! Comme je vous le disais plus haut, c’est un produit aux multiples facettes. Tour à tour savon pour le corps, liquide vaisselle ou encore lessive, il sait tout faire, ou presque! Si vous partez pour un bout de temps, comme nous, vous aurez sûrement besoin de laver vos vêtements ou votre vaisselle. C’est donc un véritable gain de place que de glisser un bout de savon de Marseille dans vos valises. Vous pouvez en trouver à peu près partout. Privilégiez toutefois les versions en vrac (non emballées dans du plastique) et vertes (sans huile de palme).
■ Un shampoing solide
S’il y a bien un produit qui pesait dans ma valise lors de mes déplacements c’était le shampoing. Sans parler des fois où la bouteille s’ouvrait et je devais laver tout ce que contenait ma trousse de toilette! Et si je suis d’abord passée au shampoing solide dans la vie de tous les jours, ce choix s’est révélé encore plus pratique lors de mes voyages.
Je n’ai pas vraiment de marque à vous conseiller car c’est, à mon sens, un choix très personnel. En effet, tout dépend de votre type de cheveux, si vous aimez que cela mousse etc. Par exemple, je n’ai entendu que du bien des shampoings solides Lamazuna, mais celui que nous avons testé ne m’a absolument pas convenu! En ce moment j’utilise un shampoing artisanal à base d’huile d’olive et de petit lait de brebis. Je l’ai acheté lors d’une de mes nombreuses escapades dans les Pyrénées, chez une petite artisane: La Savonnerie de l’Ourse.
■ Un après-shampoing
Si ça n’est pas forcément un produit indispensable pour tout le monde, pour moi, en tout cas, ça l’est! Mes longs cheveux fins s’emmêlent pour un oui ou pour un non, donc pas question de faire sans. J’avoue avoir eu du mal à trouver mon bonheur. Ici, à Barcelone, ça n’est pas évident de trouver ce genre d’article sous sa forme solide. J’ai donc jeté mon dévolu sur cet exemplaire de Lush. Si je continue à avoir des réserves quant à leur choix de certains ingrédients, je pense tout de même qu’ils font des efforts continus dans la bonne direction. Il s’agit aussi d’une marque accessible, qui permet de mettre un pied dans la réduction des déchets.
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Comme vous le voyez ma trousse à savons est réduite au strict minimum. Et pourtant, avec ces trois produits je ne manque de rien.
Pour les conserver plus longtemps veillez à bien les sécher avant de les ranger! Si vous sautez cette étape vous aurez droit à des savons tout mous et qui durent beaucoup moins longtemps. Je les range tous ensembles, une fois secs donc, dans une petite pochette dont l’intérieur est en toile imperméable. C’est idéal pour voyager car elle est facile à laver et c’est moins encombrant qu’une boîte pour chaque produit. Si d’aventure vos savons n’ont pas eu le temps de sécher glissez-les dans un filet. Vous pouvez l’attacher à votre sac à dos. Cela leur permettra d’évacuer toute l’humidité à l’air libre avant rangement.
◦ Brosse à dents réutilisable et dentifrice solide ◦
Pour ce qui est de la brosse à dent, c’est, avec le savon, l’un des premiers gestes zéro déchet que j’ai effectué. Et c’est, je pense, l’un des plus simples à faire, même en voyage. Préférez plutôt une version rechargeable à celle en bambou, qui, à mon sens, est tout sauf écologique, comme le dis si bien Julie. Vous avez des tas d’options. Personnellement, j’ai opté pour celles de Lamazuna, il y a de cela plusieurs années, et j’en suis très contente.
Quant au dentifrice, je dois avouer qu’il s’agit d’une question plus problématique pour moi. Je l’avoue, je DÉTESTE le dentifrice solide. Ça ne mousse pas, j’ai l’impression que mes dents ne sont pas propres après lavage. Bref, lui et moi nous ne sommes pas très amis. Il s’agit là bien évidemment d’une opinion très personnelle. Ma soeur aime beaucoup celui-ci par exemple.
Une alternative sans plastique, et qui ne me déplaît pas, ce sont les dentifrices de Ben & Anna. La composition est plus ou moins liquide et le contenant est en verre, donc facilement réutilisable. Seul bémol: dans ce cas on ajoute du poids plus qu’on ne le réduit!
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Je glisse mes brosses à dents dans le même type de pochette que mes savons pour éviter qu’elles ne se salissent au contact des autres produits.
◦ Une hydratation zéro-déchet◦
Pour ce qui est d’hydrater ma peau en voyage tout en restant zéro déchet j’avoue que la tâche s’avère plus ardue. Je n’y arrive malheureusement pas totalement, mais je choisis au maximum des contenants recyclables et dans des ingrédients aussi éco-friendly que possible. Voici un petit tour de mes produits phares:
■ Crème de jour
J’ai pendant longtemps utilisé l’huile hydratante confectionnée par Végère, dont je vous parlais ici. Même si elle n’était pas zéro déchet le contenant avait au moins le mérite d’être en verre. Donc facilement recyclable ou réutilisable.
Malheureusement, vu la fragilité de ma peau de rousse face au soleil, j’ai abandonné cette solution durant l’été et a fortiori durant notre voyage en Asie. À part quand je me mettais de la crème solaire j’appliquais une crème hydratante Whamisa, une superbe marque coréenne. Néanmois, le tube est en plastique. Depuis mon retour j’ai réinvesti dans la crème super linda de Mamita Botanicals. Celle-ci a l’avantage d’être contenue dans un flacon de verre. J’apprécie d’ailleurs particulièrement les efforts de la marque sur ce point! Bien évidemment, cela ajoutera du poids à ma valise. Mais c’est tout de même mieux que de continuer à utiliser des contenants en plastique.
À l’avenir, je testerais des crèmes réellement zéro déchets mais j’avoue y aller un peu à reculons. En effet, même si j’ai la peau très sèche et sensible, elle a aussi tendance à s’engraisser rapidement et j’ai peur que des crèmes solides accentuent le problème. C’est ce qui c’était passé lorsque j’avais tenté d’appliquer ce soin de Clémence et Vivien.
Néanmoins, voici quelques références zéro déchet dignes d’intérêt, que je compte bien essayer dès que j’en aurai l’occasion: le soin solide visage et cou de Pachamamaï, la crème naturelle solide de Comme Avant ou encore ce produit, de la marque néo-zélandaise Ethique.
■ Hydratation nocturne
Ayant la peau très sèche et réactive j’essaie toujours d’appliquer un soin hydratant avant d’aller me coucher. En Asie j’avais emporté cette huile solide de Lush dont la composition est, pour une fois, vraiment pas mal, malgré la présence de parfum. Attention toutefois à la transporter dans une boîte hermétique à part, surtout si vous voyagez dans des pays chauds. Sinon, elle risque de se désintégrer sous le coup de la chaleur.
■ Crème solaire
En ce qui concerne la crème solaire, la seule option zéro déchet qui semblait être en vente c’était le Sunblock de Lush. Cependant, vu les commentaires plutôt négatifs tant sur la composition que sur les difficultés d’application, je ne suis pas sûre que je testerai. Il existe cependant pléthore de recettes pour réaliser soi-même sa crème hydratante!
Une autre option, est d’opter pour un contenant en verre ou en métal. Celui-ci aura au moins le mérite d’être réutilisable et facilement recyclable. Au Vietnam, j’ai trouvé de la crème solaire au zinc dans un pot en verre de la marque naturelle Bibi. Tous leurs cosmétiques ont l’air tops alors si vous passez par là n’hésitez pas. Ils vendent aussi sur internet via leur page Facebook.
■ Hydratation corporelle
Pour ce qui est d’hydrater mon corps, j’ai décidé d’emmener avec moi le fameux baume de Clémence et Vivien, dont je vous parlais plus haut. J’ai pensé, à juste titre, qu’avec la chaleur son application serait beaucoup plus aisée. Et c’est effectivement le cas. Ma peau est restée parfaitement hydratée durant tout notre périple. Il est vendu dans un contenant en métal facilement réutilisable ou recyclable.
Si vous cherchez une option véritablement zéro déchet, ce ne sont pas les options qui manquent. Vous pouvez vous tourner vers la crème naturelle de Comme Avant que j’ai mentionnée un peu plus haut. À noter aussi le Little Pot of Energy de Lush. Sa composition est plutôt satisfaisante, exception faite de la présence de parfum et d’un colorant. Lamazuna a également développé un beurre de cacao multi-fonction qui peut s’utiliser en crème pour le corps.
■ Baume à lèvres
Le beurre de cacao de Lamazuna que je viens juste de mentionner fera très bien l’affaire pour hydrater vos lèvres tout en respectant notre environnement. C’est d’ailleurs l’une des multiples facettes de ce produit cosmétique à tout faire. Glissez-le dans une petite boîte en métal et c’est parti!
Si vous souhaitez opter pour une version qui a déjà son propre contenant (pas en plastique évidemment), de nombreuses solutions existent. J’ai pendant de nombreuses années utilisé le baume à lèvres rêve de miel de Nuxe dont le pot est en verre. Lamazuna propose depuis peu un produit similaire mais végane et contenu dans un pot en métal, donc plus léger.
Le seul petit bémol de ce type de produits en voyage, à mon sens, c’est son application manuelle. Pas toujours top lorsque l’on a pas forcément de quoi se rincer les mains avant utilisation. Je leur préfère donc souvent une version bio/éthique mais en stick. Cela dit, si vous n’avez pas tendance à avoir les lèvres sèches, comme moi, et ne réalisez donc une application que le matin et/ou le soir, cela ne sera pas un souci pour vous.
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Enfin, sachez, que si, contrairement à moi, votre peau n’est pas très sensible, le plus simple est encore de vous offrir un des baumes multi-usages dont je vous ai parlé. Il fera office aussi bien de crème de jour et de nuit que de baume à lèvres ou d’hydratant corporel. C’est moins cher et cela pèse moins lourd, alors que demander de plus!?
◦ Déodorants solides◦
Que ce soit en voyage ou à la maison, cela fait un moment que nous avons opté pour un déodorant solide. Nous avons choisi la solution de facilité et l’avons acheté chez Lush. Il dure depuis plusieurs mois et niveau efficacité il est top mais, pour mon prochain achat je me tournerai vers une meilleure composition.
Voici quelques options qui me font de l’oeil: celui-ci de Pachamamaï, l’un de ceux-là, produits par les Savons de Joya ou encore celui à la menthe poivrée de La Savonnerie du Nouveau Monde.
◦ Lingettes réutilisables◦
Pour débarasser mon visage des impuretés accumulées au cours de la journée cela fait bien longtemps que je suis passée aux lingettes et cotons réutilisables.
Lorsque je pars je n’emmène avec moi que les lingettes démaquillantes de Lamazuna car elles sont les plus pratiques d’utilisation dans ce genre de circonstance. Vous n’avez qu’à les humidifier avec de l’eau et à les passer ensuite sur votre visage. Pas besoin de produits additionnels contrairement aux cotons. Elles sèchent rapidement et sont munies d’un petit filet qui permet de les accrocher à votre sac ou valise si elles sont encore humides.
◦Les oriculis, l’alternative zéro-déchet au coton-tige ◦
Les coton-tiges conventionnels en plastique étant d’ors et déjà interdits depuis le 1er janvier 2020 autant opter pour l’option de remplacement la plus durable et zéro-déchet possible! J’ai nommé les oriculis. Ce petit objet, qui permet de nettoyer le cérumen, nous vient du Japon. Il s’agit d’une petite tige en bambou, lavable et réutilisable à l’infini.
Cela fait déjà de nombreuses années que nous avons troqué les fameux coton-tiges pour cette option et nous en sommes très contents. Surtout en voyage! Je me rappelle encore la galère d’emmener le nombre suffisants de cotons-tiges pour ensuite essayer de les maintenir propres au fond de la trousse de toilette, si l’on voulait éviter de partir avec toute la boîte.
Il s’agit d’un geste très simple et peu coûteux, alors lancez-vous! Les nôtres sont ceux de Lamazuna mais il existe bon nombre d’alternatives dont certaines en inox.
◦ Les règles en voyage, zéro-déchet et hygiène ◦
Last but not least, je pense qu’il est important d’aborder le sujet des règles en voyages.
Cela fait déjà plus de 4 ans que j’ai décidé de sauter le pas des règles zéro-déchet en achetant ma première coupe menstruelle. Je l’ai toujours, elle fonctionne à merveille et j’ai depuis investi dans des serviettes lavables pour compléter. Je suis très heureuse de mon choix, non seulement pour l’environnement mais aussi en terme de santé.
Un retour momentané aux protections jetables?
Cependant, si je suis sincère, lorsque j’ai commencé à penser à ce long voyage (2 mois) qui nous attendait, j’ai hésité. J’étais sur le point d’acheter un paquet de serviettes périodiques écologiques, juste au cas où. Mais j’y ai finalement renoncé. Je ne me voyais pas retourner en arrière pour une histoire de confort. Mais alors me direz-vous, pourquoi avoir hésité?
Et bien, parce que même si dans la vie de tous les jours porter des protections périodiques lavables est assez aisé, je savais qu’en voyageant cela serait une autre histoire. Dans mon travail, par exemple, nous avions un lavabo dans les toilettes ce qui était très pratique.
Mais, évidemment lorsque l’on vadrouille, a fortiori dans des pays qui ne sont pas encore très sensibilisés au zéro-déchet, ça n’est pas la même chose. Comment lavez ses mains après s’être changée s’il n’y a pas de lavabo dans les toilettes, où faire bouillir ma cup une fois mes règles terminées? Autant de questions qui m’ont assaillies et m’ont fait hésiter devant l’achat de protections d’un seul usage.
À part ma volonté de ne pas “revenir en arrière”, ce qui m’a poussé à ne pas acheter ces protections c’est aussi le fait que je ne partais “que” 2 mois. Les 2 premières semaines je logeais, en outre, dans la famille. Je n’aurai qu’une fois mes règles en Asie. Cela n’était donc pas grave si je ne pouvais laver mes protections à fond qu’une fois rentrée à Barcelone. J’avoue que j’aurai sans doute emporté un paquet de serviettes jetables, au cas où, si cela avait dû durer plus longtemps.
Que choisir?
Si comme moi, vous partez peu de temps et que vous utilisez déjà des protections lavables, essayez de vous y tenir. Pensez toutefois à “anticiper”. Si vous partez pour une journée d’excursion emmenez avec vous une pochette dont l’intérieur est facilement lavable pour y mettre vos protections usées, par exemple. Si vous savez quand vos règles vont tomber évitez les dortoirs communs durant ces jours-là. Vous aurez sûrement envie d’une salle de bain particulière pour être plus à l’aise.
Personnellement, j’étais très contente de ne pas avoir succombé à la facilité même si je ne garde pas forcément de bons souvenirs des longues journées de transport qui sont tombées pile poile au début de mes règles au Vietnam, alors que mon flux était le plus abondant.
Si vous partez plus longtemps, il y a de fortes chances pour que vous restiez un bout de temps dans chaque endroit et vous devriez donc pouvoir vous organiser facilement. Toutefois, si vous en éprouvez le besoin vous pouvez toujours emporter un pack de serviettes jetables juste au cas où. Selon l’endroit où vous vous rendez vous aurez peut-être des difficultés à en trouver, surtout si vous désirez au moins les choisir écologiques (ce que je vous recommande).
En conclusion, je dirais qu’il s’agit là d’un sujet éminemment personnel, évidemment. Que vous débutiez ou soyez une experte des protections lavables, choisir de continuer ou non en voyage vous appartient. Ce qui importe c’est votre confort et l’hygiène évidemment. Pouvoir se laver les mains et nettoyer correctement ses protections est fondamental.
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Dans ce premier opus, vous l’aurez noté, j’ai essayé d’être sincère et de vous donner des conseils basés sur mon expérience pratique. Je n’ai pas toujours des alternatives 100% zéro-déchet mais, lorsque c’est le cas elles sont tout du moins sans plastique. Quoi que vous fassiez, sachez que chaque petit geste compte. L’important c’est d’être conscient des défis auxquels nous faisons face et commencer à opérer des changements dans ses habitudes, chacun à son rythme!
Je vous donne rendez-vous très vite pour un autre épisode de cette nouvelle rubrique. En attendant, n’hésitez pas à me faire part, en commentaire, de vos petits gestes zéro-déchet en voyage!
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